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25 novembre 2013

Carole Gensane

J'ai fait une formation bureautique à l'AFCC, rue de Saintes à Angoulême durant 3 mois l'hiver dernier.

Carole Gensane a créé le centre de formations AFCC en 2010. C'est un tout petit local situé dans une toute petite maison de poupée, style F1. Bien aménagé pour recevoir jusqu'à 10 personnes. Elle se sert d'ordinateurs et de supports de cours écrits pour dispenser ses formations. Une très bonne idée pour s'auto-former en quelque sorte.

J'ai entrepris cette formation pensant que remettre mes connaissances à niveau me donnerait les moyens de retrouver un emploi.

L'ambiance y était "bon enfant" comme on dit en Charente. L'accueil y est chaleureux et tout de suite on se sent bien moins anonyme que dans une centre de formation tel que l'AFPA ou GRETA...

Donc durant 3 mois j'ai essayé de m'adapter à la méthode, j'ai essayé de réussir ces cours, les assimiler, les digérer. Mon esprit n'est pas logique, il cotoie plus le domaine artistique, manuel. Je me suis donc heurtée à mes limites.

Mes relations avec Carole GENSANE : c'est une personne dure, pas du tout pédagogue, je dirais brutale. Donc, malgré cela, ma tolérance aidant, j'ai beaucoup misé sur l'humour pour me mettre à l'aise, j'ai usé de cet humour en sorte que les autres stagiaires ont bien ri, ont parfois décompressé, cela apaisait des tensions. Bref, j'ai été le clown stagiaire et je n'ai vu ni entendu personne s'en plaindre.

Carole et moi avons très vite lié amitié. Elle m'a invitée chez elle pour mieux faire connaissance ; très vite elle m'a sollicitée pour avoir des conseils au sujet d'une stagiaire qui lui posait problème ou d'une relation personnelle qui squattait son domicile depuis trop longtemps ; très vite nous avons entretenu des conversations au téléphone assez longues lors desquelles elle me confiait son désarroi. Mes paroles lui ont été d'un grand réconfort et même son mari était sensible à l'aide morale que j'apportais.

Je l'ai reçue avec plaisir aussi chez moi. J'ai assisté à sa fête d'anniversaire.

Je lui ai donné mon amitié. Je pensais avoir la sienne. Elle paraissait très proche de moi.

Puis, elle me dit un jour qu'elle voulait absolument m'embaucher, mes qualités humaines et mon expérience de conseiller-tuteur étant des atouts dont elle avait besoin ; "je t'embauche même jusqu'à ta retraite si tu veux !".

Pourquoi pas ?

Ma formation s'étant terminée début février, Je suis souvent revenue au centre : Je lui ai souvent offert des produits de mon jardin, je lui ai offert des journées entières une fois par semaine durant presque 2 mois afin qu'elle se repose un peu, ou qu'elle aille se balader, faire du lèche-vitrine, bref s'oxygéner en dehors de son centre car elle avait toujours de problème relationnel avec cette stagiaire Aurélie Mouche'l, qui, disait-elle, perturbait gravement les autres apprenants et mettait en danger la réussite de leur formation.

Elle a fini par l'exclure définitivement du centre de formation. Je n'ai pas assisté au renvoi.

J'ai dit à plusieurs reprises à CG qu'elle pouvait à tout moment me dire qu'elle s'était trompée ou qu'elle ne pouvait pas finalement m'embaucher, je lui ai bien signifié que je ne lui en voudrais nullement, que je pouvais sans souci comprendre un changement de décision. Nous avons signé le contrat de travail, et ce pour un an renouvelable. Le 1er juillet est arrivé très vite.

Le 7 juillet un agent de l'IRFREP chargé par le Conseil Général de mon suivi en tant qu'employée en CAE, a été reçu en présence de "mon tuteur" (le mari de CG) dans l'association ; l'entretien portait sur la définition de mon travail et l'avenir que j'envisageais. Cet agent, Fabienne Wayes, a établi un rapport dont nous avons eu un exemplaire chacune, CG et moi.

Durant le mois de juillet, le comportement de Carole a changé. Elle est devenue brutale à mon égard, distante, railleuse, grossière, moins avenante. Elle m'a mise si mal à l'aise que j'ai dû l'appeler chez elle un soir n'y tenant plus : je lui ai donné mon sentiment, lui ai demandé simplement si elle avait quelque chose à me reprocher, si j'avais fait ou dit quelque chose de contrariant qui serait à l'origine de ce changement. Elle répondait toujours tout de suite lorsque je l'appelais auparavant. Ce soir-là, j'ai dû laisser un message et j'ai rappelé plus tard. Elle m'a répondu enfin sur la question : Non, pas du tout il n'y a rien" Mais son ton de voix n'était pas convainquant, ce n'était pas la Carole que je connaissais ! Même sa façon de me remettre l'enveloppe dans laquelle se trouvait mon bulletin de paie fut équivoque, comme si elle me lancait à contre coeur une obligation. Je fus encore une fois mal à l'aise.

Quelques jours sont passés mais, en observant même certaines personnes de son entourage, je voyais bien que rien n'était plus comme avant et qu'elle avait mis des personnes dans une confidence et cela transpirait dans leur regards, dans leurs faux sourires, dans leur façon de m'interpeller.

Le mardi 6 août à midi, alors qu'elle s'apprétait à sortir du local pour aller déjeuner avec une ex-stagiaire qui venait très souvent et qu'elle avait l'intention d'embaucher et de former pour les besoins du centre, je lui ai demandé gentiment s'il était possible de la voir en privé, au retour du déjeuner. Elle a accepté en rougissant (?) et à 13h je la trouve attablée avec cette stagiaire Mélanie Souris, devant un café. Je m'approche d'elles et à ce moment-là elle m'invective en me disant que l'entretien se fera devant Mélanie, Trésorière de l'Assocaition, et sans comprendre ce qui marrive, pendant de longues minutes elle se met à me lancer des reproches avec une violence verbale hors du commun, elle en tremblait de nervosité ; C'est un euphémisme que de dire que j'étais interloquée, choquée, surprise de son comportement qui me laissait interdite à mesure qu'elle m'invectivait. Je lui demandait de se calmer, elle refusait sous prétexte que ce que j'avais fait et dit était inadmissible et grave.

Ni pouvant plus, en larmes, ne pouvant supporter plus longtemps cette agression, je n'ai rien trouvé d'autre que de lui dire que si c'était la rupture qu'elle voulait je la lui offrais, avec en prime l'abandon de poste. Qui peut rester dans un endroit où un pit-bull aboie et semble prêt à mordre ?? C'est une image forte mais elle correspond sans exagération à l'atmosphère insupportable qui régnait. Prenant mon sac et oubliant mon manteau, je lui demandais : mais enfin, que veux-tu ? Là elle me répond sans hésiter : "que tu démissionnes !". Sur ce, j'ai fui le local, pris ma voiture, et je ne sais pas comment j'ai pu arriver chez moi sans encombres tant j'étais sous le choc.

J'ai tenté de reprendre mes esprits en écrivant la lettre qui suit et que j'ai déposée dans la boîte à lettres de son domicile le soir même :

"Carole, Je n'ai rien compris ! Donc, je récapitule :

Je t'ai demandé un entretien privé afin de ne pas géner les autres personnes présentes. Mon but étant de comprendre quelle est l'origine du malaise resenti.

Le temps venu, j'émets à peine l'invitation à le faire que tu exiges que cela se fasse intra muros avec témoins, en exprimant avec force la valeur de ton choix. Et de m'agresser verbalement en m'acusant d'un énorme tas de fautes de comportements personnel et professionnel.

En fait, tu as inversé les rôles, encore qu'il n'était pas dans mes intentions de t'agresser !

- J'ai, soit-disant, fait la gueule quand Mélanie a répondu au téléphone (référence à l'une de mes taches en tant que ton assistante) : Formidable, tu as des dons de voyance puisque tu n'étais pas là et Re-formidable : Mélanie Souris et Sylvie Poireau ont des yeux derrière la tête puisque nous nous tournions le dos !

Rapport à cela donc il eut été plus simple de me prévenir en me disant "Aujourd'hui (ou dorénavant ?) c'est Mélanie qui répond aux appels". Cela me suffisait !

- Je t'ai, soit-disant, interpellée vivement et devant Sylvie pour te demander cet entretien ? NON ! j'ai utilisé un ton normal, correct, poli... et comme c'était important, utiliser la rigolade aurait ête hypocrite, à mon avis. Aurais-je dû te le demander au bas de l'escalier ou attendre que tu sois dans la rue ? Si tu estimes que Sylvie n'avait pas à entendre ma requête, je te l'accorde. Mais, accordes-moi la logique de la discrétion lorsque j'aurais pu te prendre vraiment à part de Mélanie ! Car de ce fait, et bien que cela ne m'ait pas dérangée, tu m'as imposée l'entretien dans les locaux occupés. Ainsi, tout le monde est témoin ??!!

- Là, tu me verses un laïus sur les rôles de chaque membre de l'AFCC et autres pour justifier la présence de Mélanie et le fait que tu lui aies confié le téléphone. Je ne suis pas idiote au point de me facher ou vexer de çà. Devais-je deviner ?

- Ce téléphone !! Tu me reproches de ne t'avoir pas transmis 2 appels importants en ton absence. Pourrais-tu me dire pour quelle raison j'aurais fait cela ? Moi, je n'en vois qu'une : Alzheimer ! Alors bizarrement : pas Alzheimer pour ces appels depuis ma prise de fonction : a) Laurence, pour donner des nouvelles ; b) 1 monsieur pour des cours d'internet ; 3) 1 dame pour "dossier personnel" a-t-elle dit ...!!

- Tu me reproches, lors de l'entretien avec Fabienne Waye, d'avoir soit-disant, exprimé le voeu de formation pour laquelle j'aurais utilisé le mot initiation. Sache qu'une initiation est l'action de donner ou de recevoir les premiers éléments d'une science, d'un art... Or, ayant vu certaines de mes créations, tu peux imaginer que j'aurais demandé plutôt un PERFECTIONNEMENT en la matière ! Tu me le reporches parce que, soit-disant, le Conseil Général t'a appelée pour te signifier que tu es donc obligée de me payer une formation et d'ajouter "tu sais bien que je n'ai pas la trésorerie pour le faire !". Si je sais, alors pourquoi demanderais-je ???

- Ce qui me choque le plus, c'est que Yan m'aurait fait les gros yeux lorsque j'ai, soit-disant, souhaité cela. Pas vu les gros yeux sinon je lui aurais demandé pourquoi ou mieux encore : Yan n'aurait pas dit,  quand l'entretien fut fini, quand tu es descendue et a demandé comment ça s'était passé, Oui Yan a bien dit en riant, texto : "C'était du Grand Sylvie !" et s'approchant de moi m'a fait une bise sur la joue comme pour dire que je l'avais plutôt fait rire (intérieurement) que déçu ! Donc, j'aurais dit ça ? Et tu ne m'en parles pas depuis le 19/07 ? Et tu me dis que si tu avais su, tu m'aurais virée fin juillet ?!!?

- Alors, il semble que "tout le monde me voit faire la gueule depuis un certain temps ? Je mets entre parenthèses le fait que je suis passée de stagiaire (qui faisait souvent le clown) à employée = attitude plus responsable ; mais faire la gueule est exagéré, je dirai triste, génée, mal aisée, face à toi qui, au lieu de me parler franchement sur mes "erreurs", a adopté un comportement moins jovial, moins avenant, obscur à mon encontre.

- Expliques-moi comment tu fais pour m'en vouloir autant et répondre à mon SMS de samedi, qui prenait de tes nouvelles suite au gros orage de vendredi, en écrivant : "Pas de dégats... Pleins de gros bisous".

En un quart d'heure j'ai subi un flot de violence (tu en tremblais !) que je ne mérite pas. J'ai reçu cela comme une attaque (incompréhensible excuse-moi du peu !) alors que j'allais vers toi pour discuter.

En vérité, Carole, je te livre en un adage ce que je pense : Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage.

Et ne mets pas ce changement envers moi uniquement sur le dos de tes problèmes personnels. Je peux te jurer que j'ai bercé dans mon coeur la compassion et l'empathie qui me caractérisent pour les diffuser vers toi afin de t'apaiser. Je ne t'ai pas été bien utile mais tu as bien des personnes dévouées à tes côtés donc cela me rassure.

- Cela fait plusieurs semaines que le ver est dans le fruit et quand je t'appelle pour te demander si quelquechose ne va pas avec moi tu me réponds NON Tout va bien c'est problèmes personnels. Problèmes personnels dont tu parles à tout le monde au local tant c'est difficle à porter et je peux le comprendre. Et tu me parles de mon manque de professionalisme pour t'avoir appelée chez toi ? Pourquoi, dès le lendemain, n'as-tu pas percé l'abcès au lieu d'attendre tout ce temps ??

Pour finir, en terme de solution professionnelle à notre problème, si le coeur te dit de me démolir sache que c'est déjà fait et que de surcroît cela va faire bientôt 58ans que j'oeuvre à une construction, voire reconstruction, et que la vie ne m'a donné que de rares occasions de l'aimer. Tu vois, chacun porte une croix plus ou moins lourde. Je vais voir de mon côté ce que je peux faire à moins que je grille ma boîte à fusibles.

NON, franchement, je n'ai rien compris ! Je ne t'enlève pas mon affection car jamais je ne reprends ce que j'ai donné."

Le lendemain 7 août je me suis rendue au Conseil Général et j'ai été reçue par Claudine Patier, Chef du Service de l'Insertion ; j'étais dans un état psychologique lamentable, en pleurs et après avoir relaté les faits de la veille à l'AFCC, j'ai fini par envisager une rupture du contrat à l'amiable, tant j'étais démoralisée et prète à oublier vite, et repartir sur d'autres bases de recherche d'emploi.

Mais le 8 août je me suis vue notifier par lettre recommandée mon licenciement pour faute grave. Cette lettre de licenciement est datée du lendemain du départ précipité pour motif d'abandon de poste et est TOUT A FAIT ILLÉGALE. J'étais à cette date tout au plus en absence injustifiée et la lettre aurait dû être destinée à me mettre en demeure de justifier mon absence ou de reprendre immédiatement mon poste. En tout état de cause mon contrat CAE en cas de rupture anticipée à l'initiative de mon employeur pour faute grave de ma part doit respecter la procédure de droit commun.

Le départ précipité aurait tout au plus pu être considéré comme une démission mais que j'aurais pu contester car le départ s'est fait sous le coup d'une vive émotion.

J'aurais dû être fondée à demander la requalification de mon licenciement en licenciement sans motif réel et sérieux (on ne licencie pas quelqu'un pour les motifs invoqués !).

Il ne s'agit pas d'un abandon de poste ; ces reproches à supposer qu'ils soient fondés, ne constituent pas une faute grave.

Sur ces connaissances et au vu de la méchanceté que CG a employé et de la précipitation avec laquelle elle a "voulu noyer son chien qu'elle accuse de la rage", je me suis ressaisie vivement et j'ai entrepris de la mener en Conseil de Prud'hommes.

Je suis consciente aujourd'hui que CG est capable de produire des attestations de témoins d'un certain FAUX comportement de ma part, d'éventuels FAUX mauvais agissements professionnels, des FAUSSES déclarations que certaines personnes qu'elle aura manipulées voudront lui accorder. Je suis consciente que, ne pouvant moi-même produire de témoignages du simple fait que Sylvie Poireau, seule stagiaire présente au moment des faits et qui a entendu la scène à l'étage du local, est injoignable voire introuvable (je n'ai pas ses coordonnées personnelles et elle reste sur liste rouge téléphone). Quant à Mélanie Souris, elle est de façon évidente complice du jeu de CG pour me faire quitter les lieux du fait de liens amicaux qu'elle entretient avec CG et de son accord à intégrer professionnellement l'association.

En terme de témoignage plausible, j'aurais voulu pouvoir joindre Aurélie Mouchel pour connaître sa vérité : c'est-à-dire qu'elle me raconte pourquoi elle a été exclue de sa formation au centre et surtout comment ; car je porte des soupçons maintenant sur la véracité des dires de CG à ce sujet, TROP DE MENSOGNES. Aurélie est aussi introuvable, injoignable, pas de réponse à ma demande de contact sur un certain réseau social.

Ce qui implique que, malgré la procédure irrégulière employée pour me licencier, malgré la confiance de mon avocat, il sera facile de comprendre que CG peut faire appel de la décision du Juge selon qu'elle ne lui conviendra pas. Seuls les bons témoignages en ma faveur peuvent m'aider. JE N'EN AI PAS.

De quelle justice parlerions-nous ? Je ne vois que MENSONGES MANIPULATION et MÉCHANCETÉ.

Advienne que pourra ; elle ne pourra pas continuer longtemps avec un tel comportement qu'elle réitèrera car c'est sa façon de vivre : il lui faut de façon cyclique des altercations avec les gens et il lui faut mentir pour avoir une reconnaissance de ses bontés hypocrites et frauduleuses.

Je regrette d'avoir été naïve, et comme je ne supporte aucune violence sous quelque forme que ce soit, elle a réussi un jeu bien travaillé par son esprit malade en se servant de ma sensibilité et de mon altruisme.

 

 

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